Un homme explique à son père comment utiliser un produit

Lever les idées reçues sur la dénutrition

La dénutrition touche près de 3 millions de Français, et expose à des conséquences multiples dont un affaiblissement général du corps et des défenses immunitaires1,2. Elle reste pourtant largement méconnue, et fait l’objet de nombreuses idées reçues3,4,5. Décryptage de 8 idées fausses sur la dénutrition : définition, personnes touchées, diagnostic, prise en charge, compléments nutritionnels oraux…

Idée reçue n°1 : « La dénutrition n’est qu’un problème de faibles ressources alimentaires, notamment pour raison financière »

FAUX. On parle de dénutrition lorsque les apports alimentaires d’une personne sont insuffisants pour couvrir les besoins de son corps, un état de déséquilibre nutritionnel pouvant être favorisé par de nombreuses situations6 : une perte de l’envie de manger en raison d’un isolement social ou d’une hospitalisation, une perte d’appétit en raison d’une maladie chronique telle qu’un cancer, une alimentation insuffisante en raison de difficultés de mobilité, la conséquence de troubles digestifs chroniques ou de difficultés à avaler, etc.

Idée reçue n°2 : « La dénutrition ne touche que les personnes âgées »

FAUX. La dénutrition est fréquente chez les personnes âgées, mais peut aussi survenir chez les adultes plus jeunes, les adolescents et les enfants5,7. Nous pouvons tous être concernés à une période de notre vie5. Restons vigilants face à des signes d'alerte, tels qu'une baisse d'appétit et une perte involontaire de poids, qui doivent encourager à consulter un professionnel de santé8.

couple se calînant

Idée reçue n°3 : « La dénutrition est incompatible avec l’activité physique »

FAUX. L’activité physique et la diminution des temps de sédentarité peuvent être bénéfiques en cas de dénutrition : elles stimulent l’appétit et entretiennent la force musculaire9. Bien entendu, l’activité physique doit être adaptée à la situation de chacun9. Des conseils personnalisés peuvent être délivrés par votre médecin traitant9.

Idée reçue n°4 : « Une hospitalisation est indispensable pour poser le diagnostic de dénutrition »

FAUX. Une dénutrition peut être diagnostiquée dans le cadre d’une hospitalisation, et en-dehors de l’hôpital en médecine de ville (notamment par les médecins généralistes)10,11. Les professionnels de santé posent différentes questions, et procèdent à un examen clinique8. Ils étudient différents critères12 : perte de poids, indice de masse corporelle (IMC), réduction de la force musculaire, diminution de la quantité de nourriture ingérée, baisse d’appétit… Une prise de sang peut être nécessaire pour évaluer la sévérité de la dénutrition12.

Idée reçue n°5 : « La dénutrition ne concerne pas les personnes en surpoids ou obèses »

FAUX. Même si cela peut paraître paradoxal, une personne en surpoids ou obèse peut être dénutrie si ses besoins nutritionnels ne sont pas couverts8. Une perte de poids et une fonte musculaire surviennent, mais on ne constate pas forcément une modification au niveau de l’apparence physique en raison de la masse grasse encore présente sous la peau8. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à en parler avec un professionnel de santé.

une petite fille donne un fraise à son grand pere.

Idée reçue n°6 : « La dénutrition est une fatalité »

FAUX. Il est possible de prévenir et corriger la dénutrition 2,9. Il est nécessaire d’identifier et d’agir sur la cause ou la situation favorisant ce déséquilibre nutritionnel (maladie, difficultés de mobilité, isolement…)9. La prévention et la prise en charge de la dénutrition à proprement parler consistent à augmenter les apports alimentaires en protéines et en énergie pour couvrir les besoins nutritionnels9. Plusieurs actions peuvent être menées selon la situation de chacun2,9,13 : se faire livrer des repas préparés, se faire aider pour la prise de repas, augmenter la fréquence des prises alimentaires en faisant des collations entre les repas, enrichir son alimentation avec des produits riches en protéines et énergie (ex. crème fraîche, fromage râpé, œufs, beurre fondu, lait concentré entier), etc. Si ces mesures sont insuffisantes, les professionnels de santé peuvent prescrire des compléments nutritionnels oraux (CNO) à ajouter à l’alimentation habituelle9,13.

Idée reçue n°7 : « Compléments nutritionnels oraux et compléments alimentaires, c’est la même chose »

FAUX.

Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires destinés à compléter le régime alimentaire normal et constituent une source concentrée de nutriments/substances sous forme de doses ayant un effet physiologique ou nutritionnel14. Les compléments nutritionnels oraux sont quant à eux des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales spécialement formulés et destinés à répondre aux besoins nutritionnels dans des situations médicales bien spécifiques lorsqu'ils ne peuvent être satisfait par modification du régime alimentaire normal15,16,17. Ces produits sont sous contrôle médical15,16. Ils se présentent sous différentes formes avec des goûts et des textures variés (céréales, boisson, crème dessert, soupe, préparation en poudre à reconstituer…)9,13.

Idée reçue n°8 : « Les compléments nutritionnels oraux diminuent encore davantage l'appétit d'une personne dénutrie »

FAUX. Lors du diagnostic d’une dénutrition par un médecin, il est vrai qu’une perte d’appétit est souvent présente et constitue un des enjeux de la prise en charge6,9. Les compléments nutritionnels oraux sont prescrits pour compléter, et non remplacer, les repas9,13. Une étude scientifique réalisée en France a démontré que les compléments nutritionnels oraux n’altèrent pas l’appétit des personnes dénutries, et peuvent même l’améliorer*18.

En résumé, on parle de dénutrition lorsque les apports alimentaires en protéines et/ou énergie sont insuffisants pour assurer le bon fonctionnement du corps et couvrir ses besoins6. Cet état de déséquilibre nutritionnel peut survenir à tout âge, y compris en cas de surpoids ou d’obésité5. Le diagnostic peut être établi par des professionnels de santé en médecine de ville ou à l’hôpital10,11. Les professionnels de santé délivrent des conseils nutritionnels, et préconisent d’enrichir l’alimentation quotidienne avec des produits riches en protéines et en énergie9,13. En cas d’échec de ces mesures, des compléments nutritionnels oraux peuvent être prescrits en plus des repas habituels9,13. Ils se déclinent sous différentes formes avec des goûts et des textures variés9,13.

Les compléments nutritionnels oraux de la gamme Fresubin® sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales, pour les besoins nutritionnels des patients dénutris (légèrement à modérément) ou à risque de dénutrition, après échec de l'enrichissement de l'alimentation. À utiliser sous contrôle médical.

 

* Étude ayant inclus 191 personnes âgées de 70 ans et plus, dénutries, et vivant à leur domicile.