
Dépistage et diagnostic de la dénutrition
La dénutrition concerne près de 3 millions de Français, soit environ l’équivalent de la population de la région Bourgogne-Franche-Comté*1,2.
Elle peut survenir à tout âge, mais certaines populations sont plus à risque dont les personnes âgées, les patients atteints d’un cancer, les patients hospitalisés et les patients présentant une maladie chronique3,4.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a émis plusieurs recommandations de bonnes pratiques relatives au dépistage et au diagnostic de la dénutrition5,6. Les plus récentes datent de 2019 pour les enfants et les adultes de moins de 70 ans, et de 2021 pour les personnes âgées de 70 ans et plus5,6.
En résumé, la dénutrition est un problème de santé publique qui peut survenir à tout âge1,3,12. Les patients atteints de maladies chroniques et les personnes âgées sont des populations qui sont particulièrement à risque1,3,4. Tous les professionnels de santé, quel que soit leur lieu d’exercice, ont un rôle à jouer pour identifier le risque de dénutrition1,6,12. Le diagnostic repose sur l’identification d’au moins un critère phénotypique (perte de poids, IMC, critère musculaire) et d’au moins un critère étiologique (réduction de la prise alimentaire, absorption réduite, situation d’agression)5,6,19. Le degré de sévérité de la dénutrition est évalué en analysant différents critères dont l’IMC, la perte de poids et l’albuminémie (uniquement chez les adultes)5,6,19. La prise en charge est à adapter selon ce degré de sévérité5,19.